Favoriser un habitat à taille humaine où la densification serait maîtrisée. Voilà notre objectif pour les prochaines années.
Afin que nous nous sentions bien dans notre ville, il faut que celle-ci s’adapte tout en gardant ce qui fait sa beauté.
Là aussi, c’est par une multitude de petites actions que nous aurons plaisir à habiter ce village (qui n’en est plus un !) qu’est Villiers-sur-orge. Le bien vivre ensemble devra être la priorité dans ce domaine.
La collectivité a demandé un diagnostic sanitaire et mécanique arboricole afin de réaliser un bilan de « santé » des arbres pour définir les opérations à adopter (taille, haubanage, mise en sécurité, abattage……)
Ce diagnostic est réalisé de façon visuel ainsi qu’avec des outils,
-un maillet, systématiquement utilisé afin d’apprécier la sonorité du bois en partant du collet pour remonter le long du bois.
Cette opération permet de détecter l’éventuelle présence d’une cavité
-un résistographe, il mesure la résistance du bois et décèle les cavités ou parties du bois qui ont perdues toute consistance et donc toute résistance mécanique.
L’ensemble des arbres sont répertoriés sur une carte par géolocalisation avec la création d’une fiche par sujet.
Bon nombre de Villiéraines et Villiérains nous demandent ce que l’on fait pour faire face à la présence de ses oiseaux dans notre écosystème ?
La réponse est simple : RIEN !
Introduite par accident, la perruche à collier, originaire des pays chauds, ne passe plus inaperçue. C’est un oiseau exotique qui prolifère mais une étude publiée en France se montre rassurante sur cette invasion.
C’est à une idée reçue que l’université de Paris-Saclay vient de tordre le cou : la perruche à collier, un oiseau exotique qui a envahi l’Europe, n’est pas le concurrent impitoyable des espèces autochtones qu’on redoutait jusqu’ici.
La région Ile de France a lancé un appel à projet pour cofinancer à hauteur de 80% des projets portés par les collectivités territoriales. A ce titre, la commune a présenté des projets et les franciliennes et franciliens ont pu voter (66 000 suffrages exprimés) pour les projets qui leur semblaient les plus pertinents.
Dans ce cadre, la ville est lauréate sur trois projets :
La Give Box municipale (boîte à donner) avec une subvention d’un montant maximum de 6 291 €.Sa localisation et son design seront à définir avec les habitants lors d’une commission future.
- Création d’un verger municipal pour tous et sans pesticides avec une subvention d’un montant maximum de 4 648 €.
Des ruchers à Villiers avec une subvention d’un montant maximum de 770 €.
L’objectif principal de tous ces petits projets est de développer autour de nous une société du respect, du partage à travers une économie sociale et solidaire. Cette économie circulaire aura pour effet de tisser du lien social de proximité.
Le futur se dessinera avant tout au niveau local alors soyons super local !!!
L’histoire commence dans les années 1970, dans les aéroports parisiens d’Orly et de Roissy. Pour la plupart importées d’Inde, les perruches à collier sont alors un des oiseaux exotiques de compagnie préférés des Occidentaux. Mais à l’aéroport, en zone de transit, des perruches réussissent à s’échapper de leurs cages. Un mâle et une femelle suffiront à perpétuer l’espèce. Et à la propager dans toute la région, jusqu’à atteindre la capitale. Le même scénario a été démontré à Londres, même si une légende attribue plutôt la paternité des rose-ringes parakeet londoniennes à Jimi Hendrix, qui aurait un jour relâché un couple de perruches. La veuve du musicien depuis a démenti.
Retour à nos perruches parisiennes. Elles vivent pour beaucoup dans deux grands « dortoirs » situés près des aéroports de Roissy et d’Orly où elles avaient débarqué. Et à l’image des banlieusards qui prennent le RER, chaque jour elles prennent les airs jusqu’aux parcs parisiens, comme celui des Buttes-Chaumont, où en avait retrouvé début mars Frédéric Mahler, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), venu en voisin, sous l’un des platanes préférés des perruches à collier.
Mais pourquoi les platanes ? La perruche à collier est une espèce caricole, qui niche dans des trous, et à cet égard, le platane est un arbre idéal pour abriter une maternité.
Le platane sert à nicher, mais aussi à manger. La perruche raffole de ses fruits. « Je n’avais jamais vu un oiseau manger des marrons, le fruit du marronnier. Les perruches en mangent ! C’est vrai, poursuit l’ornithologue, l’œil un brin ironique, que les jardiniers du château de Versailles n’étaient pas contents, parce que leur récolte de prunes, une fois, y est passée. C’est très triste, mais ce n’est pas encore un problème économique ! » Pas comme en Inde, ou en Israël, où les perruches à collier menacent des cultures et peuvent dévorer des récoltes entières. En Israël, les perruches s’attaquent aux champs de tournesol. Et en Inde, on a signalé une invasion sur des champs de pavot ; les oiseaux, devenus accros à la drogue, venaient chaque jour
Ces conclusions sont tirées des données recueillies par BirdLab Vigie-Nature, un réseau d’observation participative des oiseaux sur application mobile. Frédéric Malher, de la LPO, rappelle par ailleurs que l’invasion des perruches à collier, en milieu urbain, peut s’avérer limitée. « À Bruxelles, comme partout, il y a eu une croissance exponentielle, mais maintenant on est arrivé à un plateau. Il fallait s’y attendre. Donc depuis 2010, le nombre de perruches n’augmente pas dans Bruxelles-Capitale. »
Mais ailleurs, la perruche à collier peut se révéler nuisible, et porter atteinte à l’équilibre des espèces autochtones ; c’est une famille de plus à nourrir et à élever. À Séville, dans le flamboyant parc de Maria Luisa, la perruche menace une chauve-souris, la Grande Noctule, classée dans la liste rouge européenne de l’UICN, l’observatoire de référence sur la diversité animale dans le monde, en l’agressant pour la chasser de sa cavité et y faire son nid. Sur une île des Seychelles, raconte Frédéric Mahler, « on a carrément éradiqué la population de perruches à collier, qui menaçaient directement une autre espèce de perruche autochtone. »Drôle d’oiseau mondialisé. Les humains, qui les importent et les encagent pour leur beauté, se plaignent aussi de leurs cris et de leur fiente. On organise même des battues pour les chasser des centres-villes.
Extrait d’un article publié sur le site de RFI le 14/06/2020 intitulé « L’invasion limitée des perruches à collier », par Florent Guignard.
Problème de moustiques ? et si on favorisait la biodiversité ?
La présence de moustiques est un phénomène naturel épisodique que l’on rencontre dans toutes les régions tempérées et tropicales du monde. Les écosystèmes équilibrés comptent de
nombreux prédateurs naturels tels que les grenouilles, larves de libellules et autres invertébrés divers qui régulent les populations de
moustiques.
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